A quelques jours de la fin de cette mission du ProjetEOF au Mali, marquons une pause et sur les rives du fleuve Niger qui sépare la capitale en deux (parties), écoutons les premières pulsions précédant la naissance d’une communauté de contributeurs OSM portée par de jeunes Maliens dont le degré d’engagement promet une riche contribution dans [la réalisation] carte du monde. Découvrez le portrait de sept mappers parmi d’autres décidés à maintenir la croissance de OpenStreetMap au Mali.
Doubassin Dao, dit Monsieur Dao, est géographe et actuellement opérateur à l’Institut Géographique du Mali dans le cadre d’un projet de mise à jour des cartes au 1/200 000 et de modernisation de l’IGM. Monsieur Dao a très vite compris la nécessité d’assurer la continuité de l‘animation OSM au Mali initiée par ce déploiement du projet EOF.
Gilbert, cartographe au sein de l’Association Malienne pour l’Eveil au Développement Durable (AMED) et par ailleurs est partenaire du projetEOF sur cette mission, présente de solides compétences et un niveau d’appropriation conséquentes des outils et techniques OSM. Impliqué dès le début de la mission, Gilbert participe déjà à l’expansion du projet OSM au Mali. Son vœu le plus cher est de cartographier Koutiala, sa ville natale.
Fortement engagée dans des activités, associations et TIC, Lalaicha Maiga, a réalisé l’importance de la cartographie OSM quand elle se rendit compte, lors d’une présentation du projet OSM par l’équipe au siège de l’UNICEF Bamako, de la possibilité de créer une carte des services publics, éparpillés dans la ville. Pour Lalaicha, la prise de conscience par la masse de sa force est une bataille quotidienne et OpenStreetMap est une autre arme de plus à faire valoir.
Boureima Soulo, qui ambitionne de devenir journaliste, est un autre contributeur remarquable par sa rapidité de compréhension et d’adaptation et son envie de soutenir le développement du projet OSM au Mali. Découvrant le monde de la cartographie et OpenStreeMap, son questionnement (et les réponses surtout tient), l’a amené à un haut niveau d’implication dans le projet.
“Seule la jeunesse pourra changer la donne” est le credo de Astou Nathalie Sidibé, enseignante en langue anglaise et future conseillère municipale de la ville de Kayes (on le lui souhaite). Chaque jour, elle parcourt une bonne distance pour se rendre au CRES (Centre Régional d’Energie Solaire) où le groupe se forme et s’organise de mieux en mieux au fil des jours de la mission. Elle est une source de motivation et de persévérance pour tout le monde.
Doumbia Karim et Khalifa sont des géographes et passionnés de cartes et de SIG qui se sont “naturellement” appropriés la cartographie OSM à un niveau individuel et au-delà, souhaitant partager leur expérience avec d’autres et étendre l’écosystème OSM au Mali.
D’autres individus tout aussi engagés travaillent ensemble avec ce groupe pour assurer la montée en puissance d’une communauté OSM au Mali.
Cette deuxième et dernière semaine de la mission du projetEOF est entièrement consacrée à des ateliers de soutien techniques et organisationnels à l’endroit de ce groupe afin d’arriver à un niveau d’organisation similaire à ce qui se fait ailleurs en zone EOF. Véritables transferts de compétences et d’échanges, ils connaissent un important succès qui ne tarderait sûrement pas à se faire sentir de partout au vu des perspectives et planifications en cours. Restez informés des actions à venir ici et sur la page wiki dédiée au projet OSM au Mali !
* Mali aussi, en Bambara