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Dimanche, nous avons donc repris la formation par le regroupement des données collectées par Lamine et Alioune. Ce dernier a également récupéré une partie des données téléchargeables sur la base de données en ligne http://www.basegeo.gouv.sn/ mise en place par le Plan national de géomatique à partir d’information provenant de l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT).
Les acronymes courants dans le nommage des fichiers téléchargeables sur la page Sénégal du site Humanitarian Data Exchange (HDX) du Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires (BCAH, OCHA) ont été expliqués et une rapide évaluation des données a été réalisée, suivant les conseils du chapitre du Guide de la géomatique libre dédié à l’exploration des données. Nous nous sommes notamment aperçus que les contours administratifs récupérables sur le web font appel à deux sources de résolution différente et qu’il convient dès lors de ne pas les utiliser ensemble. L’occasion a été saisie d’apprendre à représenter les couches via la création de styles personnalisés et sauvegardés qui respectent les conventions classiques de la sémiologie graphique pour rendre les cartes lisibles et efficaces, comme ne pas abuser de la couleur, distinguer les contours administratifs via des bordures de largeur et de style différents sans surcharger la carte, etc.
Nous sommes passés ensuite à l’élaboration de notre SIG via l’utilisation du système de fichier promu dans le guide, afin d’organiser efficacement les données, projets, documents d’enquêtes, produits et documents de support et rendre le SIG facilement déplaçable ou partageable.
Une fois les couches SIG « classiques » ajoutées, nous sommes passés à la récupération de données OSM en utilisant tout d’abord le service HOT Export. Les explications ont été assorties d’une vidéo montrant l’utilisation de l’outil, qui rejoint les vidéos téléchargeables de la page vimeo du Projet EOF, dans la nouvelle collection consacrée aux outils.
Les couches shapefiles planet_osm points, lignes et polygones ont ensuite été filtrées pour obtenir des couches thématiques de bâtiments, voirie, occupation des sols, zones d’espaces de loisirs et d’espaces verts, zone aéroportuaire, Points d’Intérêts en réutilisant les styles créés pour QGIS dans le Guide de la géomatique libre. Les participants ont ainsi pu recréer facilement une carte d’inventaire proche des rendus OSM standards et humanitaires.
Ensuite les participants ont découvert QuickOSM, une extension pour QGIS utilisant l’API Overpass qui permet de requêter dans la base OSM et produire automatiquement des couches SIF sur la thématique de son choix. Outre le fait de fonctionner depuis l’interface de QGIS, il récupère tous les attributs, même non standards, des objets récupérés ce que le HOT n’est pas capable de faire sans suivre une procédure assez lourde. La vidéo illustre bien la facilité de cet outil.
Enfin, le flux de travail souple entre QGIS et JOSM permis par l’extension OSM Editor Remote Control a fait apprécier à tous la facilité d’aller éditer la donnée manquante ou erronée visualisé dans QGIS avec toute la puissance des outils d´édition de JOSM.
Finalement, nous avons débordé d’une heure de plus que prévu, mais personne ne s’en est plaint ! Le déjeuner a été aussi copieux et apprécié que la veille, toujours magnifiquement préparé à la maison par Adja que tous remercient !
Une autre session aura probablement lieu au retour d’Amadou de l’action à Cotonou, afin de couvrir les mises en page dans QGIS et l’IDS geOrchestra.