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Les formations au coeur de la mission EOF 2014 en Côte d’Ivoire s’étant achevées à la fin de la deuxième semaine, la troisième et dernière semaine a permis aux membres restants des collectifs OSM Togo, Bénin et Côte d’Ivoire de passer du temps ensemble dans la maison de résidence, de récupérer un don de matériels d’occasion du Nord qui n’étaient pas utilisés (comme des chargeurs de batterie pour OSM TG et OSM BN, et un smartphone qui a été remis à OSM CI), de continuer à échanger leurs expériences et de faire partager leurs compétences lors de différents ateliers.
Même si elle fait l’objet d’un chapitre à part dans LearnOSM, l’édition du wiki OSM n’est souvent pas familière aux membres des communautés OSM présents. Une séance de démarrage collective a permis de lever les réticences et questionnements, de voir qu’il est très facile d’ajouter du texte, mais que les tableaux sont plus complexes et à n’utiliser que lorsqu’ils apportent une vraie plus-value, des moyens plus visuels (comme une carte uMap) pouvant être préférés par exemple pour représenter l’avancée d’une cartographie thématique sur un territoire. L’édition de la page personnelle dans le wiki OSM a aussi été abordée.
Une séance collective sur l’emploi articulé des médias sociaux a été animée par Aké Amazan (@AKEAmazan) d’OSM Togo en donnant l’accent sur l’utilisation de Twitter.
Un des aboutissements logiques de cette croissance des compétences individuelles parmi les animateurs des communautés OSM du projet EOF est la possibilité de pouvoir créer eux-mêmes des tâches dans le Gestionnaire de Tâches (“Tasking Manager”) du projet Humanitarian OpenStreetMap Team (HOT) afin de pouvoir mettre en place des projets sur leur territoire, que cela soit sur une thématique donnée ou dans le cadre d’une formation. Promus « Project Managers », ils ont ainsi pu élaborer leur première tâche sur l’instance de test de la plate-forme.
Le renforcement des connaissances relatives au système humanitaire et des compétences requises par l’établissement d’une relation entre collectifs OSM et acteurs humanitaires en vue d’une intégration d’OSM était également un des objectifs de ces séances collectives volontaires post-mission. Le système humanitaire (notamment l’organisation en clusters du système onusien) a été décrit, avec les forces et faiblesses de ses acteurs dans le champ géomatique et de renforcement de capacités notamment au niveau communautaire ainsi que leurs utilisations d’OSM. L’importance de la donnée OSM dans le champ humanitaire a été illustrée par une séance de découverte et de travaux pratiques autour d’InaSAFE, l’extension pour QGIS capable de créer rapidement des cartes d’impact de désastres et de plans de contingence associés, en utilisant à la fois des données sur l’extension spatiale d’un type de désastre sur un territoire et la donnée OSM comme couche de structures qui y sont exposées.
Jeudi 30 au matin, les membres des communautés OSM du Togo et du Bénin ont entamé un long voyage en bus jusqu’à leurs capitales respectives après des au-revoir chaleureux. Les deux derniers jours de la semaine de mission volontaire ont été bien remplis avec Emmanuel et Guy de la communauté OSM CI.
Du côté d’OSM, les bases de la cartographie des lignes de transport avec OSM en utilisant les relations et les deux modèles de transports. Dans le but de parachever les formations QGIS faites au Togo et poursuivies tant dans le cadre des activités de formation des Ateliers du ProjetEOF à Abidjan (l’ESATIC) que dans la séance collective autour d’InaSAFE, un projet générique QGIS a été élaboré mixant fonds COD/FOD et données OSM avec styles de représentation proches du rendu web à différentes échelles de référence. Reliefweb est la dernière source d’information humanitaire dont l’usage et les avantages ont été présentés.
