En juillet 2015 a été organisé sur trois jours un State of the Map africain dans les locaux du Campus Francophone Numérique de Ouagadougou, lors de la mission de l’action de renforcement de capacités en cartographie numérique libre OpenStreetMap (OSM), financée par la Direction de la Francophonie Numérique de l’OIF et portée par l’association burkinabé Initiative Tic et Citoyenneté ITICC,
Cet événement a profité de la présence :
-
de membres de communautés OSM de huit pays différents (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, France, Mali, Niger, Sénégal et Togo)
-
d’une chercheuse de l’IRD travaillant sur le projet d’Infrastructure de données spatiales (IDS) Pigéo
-
de représentants de la Direction de la Mobilité de la mairie de Ouagadougou
Comme le rappelait alors ce billet de blog, cet événement a rendu compte de façon approfondie des réalités du projet OSM au Burkina et dans les pays d’Afrique de l’Ouest, des activités qui y sont menées, des écosystèmes qui s’y constituent ainsi que des dynamiques communautaires, associatives ou professionnelles qui y sont à l’œuvre. Comme dans tout SOTM, présentations et discussions ont embrassé l’ensemble du projet OSM : aspects méthodologiques, techniques, faits d’animation communautaires ou économiques.
A l’époque, le programme avait été détaillé dans cette page du wiki d’OSM : https://wiki.openstreetmap.org/wiki/PROGRAMME_SOTMBF_2015
Cette page a été mise à jour car il est désormais possible de visionner les 39 présentations de cet événement fondateur, filmées alors et montées et mises en ligne depuis. Elles sont également toutes accessibles, hébergée sur l’instance OwnCloud du Projet EOF, en cliquant sur l’image ci-dessous :
Cet événement avait été préparé en amont, sur la partie technique et sur les présentations.
Côté technique, avant la mission, j’avais acquis une webcam Sony Handycam PJ620 et un « microphone » (de taille plutôt imposante !) pouvant s’y connecter. Poursuivant la volonté du Projet EOF de fonctionner à coût réduit, cet achat visait à obtenir un matériel d’une qualité suffisante pour les images et le son pour un coût non prohibitif comme peut l’être une caméra 4K : une bonne résolution (format XAVC S) et possibilité de brancher un micro externe pour obtenir un son clair et sans parasite, comme c’est souvent le cas avec les microphones intégrés aux webcams. A titre personnel, l’encombrement et le poids étaient également un critère important pour pouvoir ajouter le dispositif dans un sac à dos déjà bien chargé en dispositifs électroniques.
Concernant l’organisation du SOTM, le travail sur les présentations avait été intense lors des journées de travail interne du groupe, aussi bien sur le fond et la forme des diapositives que sur la prise de parole, certaines séquences ayant été filmées et projetées en vue du SOTM. Ces essais ont aussi permis à plusieurs personnes du groupe de se familiariser avec la caméra et la prise de sons, afin d’être plusieurs à pouvoir se relayer. Un essai de prise de vues a également eu lieu au Campus Numérique Francophone quelques jours avant le SOTM.
Les rushes des vidéos ont ensuite été montés et mis en ligne un à un sur mes temps libres, à l’aide du logiciel libre OpenShot. Une diaposite commune en entrée, une autre spécifique pour chaque présentation, quelques fondus image et son, peu de choses en définitive, afin de rester faisable pour un grand débutant dans le domaine. Les professionnels y trouveraient certainement beaucoup de défauts, mais avec peu de moyens, ces vidéos n’en rendent pas moins toute la richesse et la diversité des actions entreprises que relatent les différents intervenants. Certains d’entre eux seront d’ailleurs présents lors du SOTM mondial qui se tiendra à Bruxelles ce mois.